À Lyon, les bénévoles au cœur de la gestion des chats errants

À Lyon, les bénévoles au cœur de la gestion des chats errants

À l’arrivée du printemps, la nature se réveille… et les naissances de chatons explosent. À Lyon, comme dans beaucoup d’autres villes, cette période marque aussi le début d’un véritable casse-tête pour les associations de protection animale. Trop de naissances, trop peu d’adoptants : les rues voient fleurir des portées entières de chatons sans famille, vouées à errer, parfois dans des conditions déplorables.

Une mobilisation bénévole indispensable

Heureusement, dans la métropole lyonnaise, de nombreuses associations se battent chaque jour pour offrir un avenir meilleur à ces animaux. Parmi elles, Sans Croquettes Fixes, une structure bien connue localement, œuvre au quotidien pour recueillir, nourrir, soigner et socialiser des chats errants. Leur objectif est simple : leur donner une seconde chance, et surtout, rappeler un message fort : « l’abandon ne devrait pas être une solution ».

Même combat du côté de Ron’Rhône, association fondée en 2016, qui propose aujourd’hui à l’adoption une trentaine de chats dans la région. Mais l’adoption, rappellent-ils, « est un engagement qui peut durer jusqu’à 20 ans ». D’où l’importance de bien réfléchir avant de se lancer : prévoir un budget, anticiper les soins vétérinaires, s’assurer que son mode de vie est compatible avec un animal de compagnie.

La stérilisation : un geste essentiel

Pour enrayer le cycle infernal des naissances non contrôlées, la solution la plus efficace reste la stérilisation. Selon la SPA, un simple couple de chats errants non castrés peut donner naissance à 20 000 individus en seulement 4 ans. Ce chiffre vertigineux suffit à comprendre l’urgence de la situation.

La prolifération des chats errants pose également un véritable problème écologique. La métropole de Lyon alerte sur les conséquences de leur présence pour la biodiversité, notamment le déclin des populations d’oiseaux, chassés par ces prédateurs agiles et discrets.

Consciente de l’ampleur du phénomène, la métropole a mis en place en 2023 un dispositif d’accompagnement à la stérilisation, apportant un soutien financier aux communes qui souhaitent prendre les choses en main.

Que faire face à un chaton errant ?

Les particuliers peuvent eux aussi jouer un rôle. Face à un chaton seul dans la rue, plusieurs réflexes sont à adopter :

  • Observer son environnement : la mère est-elle dans les parages ?
  • Ne pas le toucher à mains nues, sauf s’il est en danger immédiat.
  • Contacter une association ou un refuge local pour savoir quoi faire.

Chaque geste compte. En signalant un chat errant, en adoptant de manière responsable, ou simplement en relayant les messages des associations, chacun peut contribuer à améliorer la vie de ces animaux vulnérables.

16/04/2025 10 h 38 min

23 vues totales, 0 aujourd'hui