Protéger les océans français : Greenpeace lance un appel fort à quelques semaines de l’UNOC 2025

À l’approche de la conférence internationale des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025, Greenpeace France frappe un grand coup : l’ONG propose de placer 10 % de la surface maritime française sous protection stricte.

Pourquoi 10 % ? Et pourquoi maintenant ?

La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (ZEE) au monde – un immense territoire marin de 11 millions de km², allant de la métropole aux territoires ultramarins. Et pourtant, une grande partie de ces eaux reste vulnérable face à la pêche industrielle, à la pollution, au trafic maritime et à la perte de biodiversité.

🔬 Selon les biologistes marins, imposer une protection stricte sur au moins 10 % de ces zones serait l’une des mesures les plus efficaces pour préserver la biodiversité marine. Cela signifie : zéro pêche, zéro forage, zéro pollution, dans des zones clés choisies pour leur richesse écologique.

Qu’est-ce qu’une protection stricte ?

Contrairement aux aires marines protégées (AMP) actuelles – qui, dans bien des cas, n’interdisent ni la pêche ni d’autres activités humaines – une protection stricte implique l’interdiction totale des activités extractives ou perturbantes. En clair : on laisse la nature tranquille, et on la laisse se régénérer.

Greenpeace va plus loin que la simple déclaration d’intention : l’organisation propose une cartographie concrète, identifiant des zones prioritaires à placer sous protection, basées sur des critères scientifiques (présence d’espèces menacées, écosystèmes fragiles, couloirs migratoires…).

Une urgence écologique

🐬 Les océans sont nos meilleurs alliés contre le changement climatique : ils absorbent une grande partie du CO₂ émis par nos activités, régulent le climat et abritent une biodiversité incroyable. Protéger 10 % de nos eaux, c’est protéger des espèces marines menacées, des coraux aux cétacés, mais aussi soutenir la résilience de l’océan face à la crise climatique.

À l’heure où l’ONU appelle à protéger 30 % des océans mondiaux d’ici 2030, la France a une carte maîtresse à jouer. Greenpeace invite donc le gouvernement à passer à l’action, en inscrivant cette mesure forte à l’agenda de l’UNOC 2025.

Et nous, que peut-on faire ?

🌍 Sensibiliser, relayer, s’informer : chaque voix compte. Soutenir ce type d’initiative, c’est aussi défendre un avenir où les océans ne sont pas des zones de pillage, mais des sanctuaires de vie.

14/04/2025 11 h 23 min

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